Les Dangers de l’Encens
Le point sur les dangers de l’encens :
Ce que nous disent les associations et les agences de sécurité
En 2008, une première enquête du magazine Que Choisir soulevait la dangerosité des encens, suite à une enquête de terrain : une vingtaine de marques d’encens, parmi les plus vendues, étaient soumises à des tests en laboratoire pour évaluer les possibles dégagements de matières toxiques lors de la combustion des encens. Stupeur et tremblements, la société civile découvrait alors que ces derniers dégagent benzène et formaldéhydes…
Pour mémoire, le benzène a été retiré de l’essence de nos automobiles car hautement cancérogène il y a une vingtaine d’années ! Et les formaldéhydes sont ces dégagements toxiques provoqués par les meubles en mélaminés (entre autres).
Que Choisir et 60 Millions de Consommateurs demandaient alors qu’une loi soit votée, qui obligerait le fabricant à indiquer clairement la composition des encens sur les emballages et les précautions d’usage.
En 2015, Que Choisir conduit une nouvelle enquête (dans laquelle le fameux “Papier d’Arménie” sera lui aussi passé au crible… pour notre plus grande déception !), qui rend compte des mêmes problèmes et demande une nouvelle fois une loi de protection et d’information… Peine perdue, rien ne bouge, tout au plus est-il évoqué la possibilité de faire mention sur les emballages de la recommandation “aérer après usage”.
Fin 2015, une étude d’INERIS confirme les allégations de Que Choisir, avec les recommandations d’usage déjà citées.
Que révèle donc cette étude ?
Rien de plus que ce que nous dénonçons depuis de nombreuses années à savoir la présence non mentionnée dans les encens de :
– parfums de synthèse qui n’ont jamais été testés dans le cadre d’une combustion, qui se révèlent hautement toxiques et sur lesquels aucune étude n’a été menée
– colorants en tout genre, pas plus testés que les précédents
– adjuvants issus de végétaux sur lesquels aucune indication n’est donnée
(100% végétal ou 100% naturel ne signifie pas que ces végétaux sont issus de l’agriculture biologiques. Il faut entendre par là qu’ils peuvent être issus de l’agriculture conventionnelle, donc susceptibles de contenir des résidus de pesticides, lesquels peuvent s’avérer très polluants à la combustion et poser des problèmes de santé. Rien ne vous indique non plus qu’ils n’ont pas été irradiés…)
– charbon pour activer la combustion, lequel charbon contient fort souvent du salpêtre et du chlorate de potassium, ingrédients bien connus… dans les désherbants, et avec lesquels on peut même bricoler des bombes artisanales au fond de son garage…
– des huiles essentielles, parfois certifiées en bio, mais qui peuvent, pour certaines d’entre elles, s’avérer toxiques à la combustion… et qui de toute façon perdent leurs propriétés au-delà de 40°C (ce que toute personne s’intéressant à l’aromathérapie apprend très vite)
– des solvants, dont on ne sait rien ni quant à leur usage dans l’encens, ni sur les éventuelles toxicités, si ce n’est facilitent l’agglomération de l’ensemble des composants autour du bâton,
En résumé, que des jolies choses saines et tout à fait à même de vous faire passer un agréable moment !
Comment savoir si un encens est sans danger ?
Alors ? Alors, les encens, c’est comme les petits pois : il faut regarder les étiquettes, vérifier si la composition est indiquée, de façon claire, avec la liste des ingrédients.
L’idéal est d’y trouver une certification en bio (la petite feuille verte du logo européen est un minimum), ou bien une mention telle que Nature & Progrès
Ayez pour l’achat de vos encens la même exigence que pour n’importe quel produit que vous faites entrer chez vous, a fortiori parce que vous le respirez !
Alors c’est quoi, la différence avec Parfums d’Encens ?
Nous utilisons uniquement des plantes issues de l’agriculture biologique et certifiée, ou sous mentions Nature & Progrès, ou issues de la biodynamie (mention Demeter), ou sous mention SIMPLES.
Cela signifie également que les plantes que nous utilisons n’ont pas subi d’irradiation.
Cette technique consiste à soumettre les plantes aux UV (un peu comme dans un four micro-onde) afin d’éviter le développement de possibles bactéries. Petit souci : les plantes perdent leurs propriétés au-delà de 35°C pour les sommités fleuries et 40°C pour les racines et les bois… Un bon producteur de plantes bannit ce type de traitement, le séchage ayant été réalisé avec suffisamment de soin pour éviter l’installation de moisissures.
(Petite parenthèse sur le sujet : lorsque vous achetez des tisanes, pensez à demander si elles ont subi un traitement aux UV… Si c’est le cas, inutile d’en boire des litres, elles n’ont plus aucun effet !)
pas de colorants,
pas d’adjuvants,
pas de parfums de synthèse (le parfum des plantes est suffisamment enivrant )
pas d’huile essentielle
pas de solvants
et une mention Nature & Progrès qui vous garantit une vraie traçabilité de nos produits.
Petite cerise sur le gâteau, nos encens sont fabriqués par nos petites mimines agiles en France (d’accord, en Bretagne !), bref, pas à l’autre bout du monde, avec toutes les questions sociales et éthiques qui se posent, comme le travail des enfants, le respect des codes du travail dans certains pays, la transparence sur les matières premières, le coût écologique du transport, etc.
Dernière petite réflexion : il est bien étrange que l’on envisage de recommander d’aérer APRES usage d’un encens toxique …
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